Le retour de l'image en force

decryptages.net
decryptages.net

 

Depuis l’expérience de Joseph Nicéphore Niépce qui a réussi à fixer des paysages sur des plaques d’étain en 1826, l’image a connu bien des progrès. Son histoire est jalonnée de quelques révolutions, mais elles ont été assez rares depuis l’image animée, innovation attribuée aux frères Lumière en 1895, et l’invention du premier procédé photographique en couleurs en 1903. Les soixante années qui suivirent ont été marquées par l’usage de la couleur tout azimut jusqu’à ce qu’un certain Andy Warhol décide de démystifier ce procédé. Il s'était amusé à transformer les images de stars icônes de l'époque en une série de visuels criards en couleurs primaires tout en dévoilant, grossièrement, les trames sérigraphiques qui se cachent derrière chaque reproduction en couleurs. Andy Warhol ne savait pas qu’il allait devenir le précurseur du Pop Art, perçu encore aujourd’hui, comme une révolution associant l’art à la photographie. Depuis, jusqu’à la clôture du 20e siècle, peu de choses se sont produites en la matière. Le monde de l’image a surfé sur les découvertes d’antan, en alternant couleur et noir et blanc ou en essayant d’enrichir les visuels par des effets graphiques ou spéciaux. Ce petit train-train allait être chamboulé par une nouvelle révolution. Celle du numérique !

 

Depuis l’expérience de Joseph Nicéphore Niépce qui a réussi à fixer des paysages sur des plaques d’étain en 1826, l’image a connu bien des progrès. Son histoire est jalonnée de quelques révolutions, mais elles ont été assez rares depuis l’image animée, innovation attribuée aux frères Lumière en 1895, et l’invention du premier procédé photographique en couleurs en 1903. Les soixante années qui suivirent ont été marquées par l’usage de la couleur tout azimut jusqu’à ce qu’un certain Andy Warhol décide de démystifier ce procédé. Il s'était amusé à transformer les images de stars icônes de l'époque en une série de visuels criards en couleurs primaires tout en dévoilant, grossièrement, les trames sérigraphiques qui se cachent derrière chaque reproduction en couleurs. Andy Warhol ne savait pas qu’il allait devenir le précurseur du Pop Art, perçu encore aujourd’hui, comme une révolution associant l’art à la photographie. Depuis, jusqu’à la clôture du 20e siècle, peu de choses se sont produites en la matière. Le monde de l’image a surfé sur les découvertes d’antan, en alternant couleur et noir et blanc ou en essayant d’enrichir les visuels par des effets graphiques ou spéciaux. Ce petit train-train allait être chamboulé par une nouvelle révolution. Celle du numérique !

 

Dès 2003, la révolution digitale va se mettre en marche. Elle va faire oublier assez rapidement la photo argentique. L’explosion du web et des réseaux sociaux va jouer un rôle déterminant dans le retour de l’image en force. Côté technique, l’exploration des nouvelles possibilités offertes par la toile va donner un coup de fouet à l’innovation. Côté pratique, l’image va retrouver toutes ses lettres de noblesse en soulageant nos « structures mentales de référence ». Grâce à l’économie de mémoire qu’elle permet (ne dit-on pas qu’une image vaut dix mille mots), ce nouvel usage massif et diversifié de l’image va nous permettre, justement, de mieux gérer la prolifération de l’information, générée par internet.

 

L’image dans tous ses états ! C’est ainsi que l’on peut prédire ce qui va se passer les prochaines décennies. De nombreuses réalisations donnent déjà le ton. La 3D, la réalité augmentée, la communication via les jeux vidéos, le succès des films pédagogiques, l’accessibilité de l’image et de la vidéo via les téléphones mobiles, la vulgarisation des logiciels de montage, la naissance des reporters en herbe en tous coins de rues, les déguisements virtuels en avatars, l’explosion des contenus animés sur les réseaux vidéos (Youtube, Dailymotion, Vimeo, …), les web tv, le richmedia, la fusion du papier et du digital, le développement des procédés tactiles, … et tout cela n’est qu’un début ! Un calvaire pour certains professionnels. Une aubaine pour ceux qui ont su prendre le virage numérique comme Factory Studio, l’un des grands producteurs multimédias frontaliers belges. Un studio qui a su capitaliser sur son expérience en intégrant aussi bien l’esprit d’Andy Warhol que les nouvelles technologies numériques.

 

La croissance est évidente. Les chiffres sont impressionnants ! Rien que pour Youtube, on compte 200 000 vidéos injectées chaque jour, 200 millions de vidéos regardées quotidiennement, plus de 120 millions de vidéos déjà en ligne. Autrement dit, il faudrait 600 années pour les regarder toutes ! C’est dire si l’image, notamment animée, est aujourd’hui recommandée pour mieux communiquer. Encore faut-il que votre image ou que votre film soient assez pertinents pour s’accaparer une belle place sur la tribune. Mais là, c’est encore un autre débat.