Communication territoriale, comment le digital peut faire décoller les régions

Les rouages de la communication territoriale sur decryptages.net
Les rouages de la communication territoriale sur decryptages.net

 

Il y a encore des secteurs où l’usage de la communication digitale est encore timide et où il suffit de s’y mettre pour gagner en visibilité. C’est le cas pour les notaires, les avocats et pour quelques professions libérales dont la culture incite à la pudeur publicitaire. Mais c’est aussi le cas des collectivités territoriales qui commencent à prendre conscience de l’intérêt du digital mais sans en maîtriser encore tous les rouages.

 

Il y a encore des secteurs où l’usage de la communication digitale est encore timide et où il suffit de s’y mettre pour gagner en visibilité. C’est le cas pour les notaires, les avocats et pour quelques professions libérales dont la culture incite à la pudeur publicitaire. Mais c’est aussi le cas des collectivités territoriales qui commencent à prendre conscience de l’intérêt du digital mais sans en maîtriser encore tous les rouages.

 

Quels sont les objectifs visés par la communication territoriale ? Comment les régions peuvent-elles tirer profit des nouvelles technologies ? Quelles sont les nouvelles pratiques du marketing territorial à l'ère du digital ? Les collectivités semblent de plus en plus préoccupées par le sujet. Bon nombre d’entre elles hésitent encore à faire appel à des professionnels, d’où l’arrivée tardive des collectivités sur la toile et les médias sociaux. Pourtant, la communication digitale regorge d’outils permettant de promouvoir les territoires, de développer l’attractivité des régions et de fédérer les populations autour de projets d’intérêt général. Objectifs illustrant la principale vocation de la communication territoriale.

 

Selon le baromètre collectivités et réseaux sociaux de l’Institut Edgar Quinet en date de juillet 2013, c’est sans surprise que l’on découvre que la ville de Paris vient en tête avec plus de 2,1 millions de fans sur Facebook et près de 71 600 followers sur twitter. Grenoble, Bordeaux et Toulouse restent très actives derrière la capitale. Au niveau des régions, le Nord Pas-de-Calais occupe désormais la troisième place sur Facebook après l’Auvergne et la Picardie. Il a réalisé une progression exceptionnelle de 57 % en quelques mois pour atteindre 16 427 fans en juillet. La popularité prépondérante de Facebook par rapport à twitter s’explique par la différence des rapports entretenus par les publics sur ces deux réseaux. Sur Facebook, les internautes cherchent avant tout des contenus funs et distrayants alors que twitter est plutôt axé sur le suivi de flux d’informations en temps réel. Il semble donc naturel que le premier réseau suscite plus d’émotions sur des sujets conçus pour des publics attachés à leurs territoires.

 

Bien qu’ils représentent des outils incontournables pour la communication digitale, les réseaux sociaux n’illustrent qu’une partie de l’apport potentiel du numérique au marketing territorial. Pour développer l’attractivité des territoires et fédérer les populations autour des projets des communes, il y a d’autres moyens aussi pertinents comme les forums, le blogging, les applications mobiles, la presse digitale, l’organisation de webinaires, les sondages en ligne, l’animation d’une webtv, l’édition de e-newsletters ou encore le big data pour anticiper les tendances collectives. Bref, tout un univers encore peu familier pour les collectivités et qui n’est pas encore assez bien exploité pour faire décoller l’activité des régions. Dans ce contexte, il est fort à prier que dans un monde régi par la mondialisation et la compétitivité territoriale, les collectivités qui sauront apprivoiser les outils de la communication digitale seront les plus aptes à développer leur visibilité, à revaloriser leur identité pour mieux se démarquer et séduire, à redynamiser leur territoire, à renforcer la fierté d'appartenance de leurs citoyens et à briguer les places de premier rang dans l'échiquier politique et économique régional.