Quand je l’ai vu, je me suis dit qu’il aurait pu être mon fils. Mais quand j’ai parcouru sa biographie, je me suis rendu compte qu’il avait tout de même la bonne trentaine, donc pas aussi jeune que je le pensais. Le souci doit alors venir de ce cliché où, soit je parais plus vieux, soit c’est lui qui semble plus jeune. C’est certainement aussi une question de look et de maquillage. Je pense qu’il faut tout de même du courage pour s’assumer ainsi en public et c’est là justement le talent de tout artiste. Outrepassant sa timidité, Bruno avait ce courage de s’assumer en toutes circonstances car il savait que c’était le prix à payer pour avoir la reconnaissance qu’il mérite.
Chanteur à la base, de son vrai nom Bruno Rua Ferreira, d’origine portugaise, Bruno Moneroe est une star de la téléréalité. Connu sous le surnom de Peter Pan, son idole d’enfance dont il s’est tatoué le nom sur le torse, Bruno s’est fait connaître en participant à la Nouvelle Star puis aux Anges de la téléréalité. Ce qui frappe chez lui, lors d’un premier contact, c’est sa douceur extraordinaire. Plus doux que lui tu meurs. Gentil, avenant, prêt à rendre service. Il faut voir avec quel enthousiasme et sympathie il avait accepté de se laisser prendre en photo avec ma femme et mes enfants quand je le lui ai demandé. Il s’était prêté au jeu sans la moindre hésitation. Tous les patients dans la salle, qui n’avaient pas osé le lui demander, semblaient s’en mordre les doigts. Car, effectivement, notre rencontre s’est faite dans une grande salle d’attente. Celle de l’ambassade du Portugal à Paris où nous devions effectuer des démarches pour mon épouse, aussi portugaise que notre Peter Pan.
Pour une fois, nous avions apprécié la longue attente qui nous est parfois infligée par l'administration. Nous avions eu largement le temps de faire connaissance et de discuter ensemble. Les enfants avaient été ravis de faire quelques selfies avec la star et de les partager sur leurs fans pages. Pour ma part, j’avoue avoir gardé un souvenir très attendrissant de ce jeune homme. Vu que Nabila, sa campagne sur les différentes émissions de téléréalité, semblait être la chouchou des médias à l’époque, Bruno s’était vite senti obligé de nous parler d’elle et de nous donner de ses nouvelles pensant qu’elle nous intéressait plus que lui. J’imagine qu’en lui posant des questions sur sa campagne surmédiatisée, les journalistes avaient fini par le forcer à adopter ce réflexe et à s’effacer pour leur donner plus de grain à moudre sur la starlette du moment. Mais il avait vite réalisé que je n’étais pas un journaliste car je l’avais amené à nous parler surtout de ses projets dont quelques tubes dans les cartons et, peut-être, une comédie musicale. Finalement, Bruno nous est apparu comme un garçon plein de rêves et, sincèrement, j’espère qu’il arrivera à les réaliser tous car il le mérite, ne serait-ce que pour sa gentillesse hors du commun. Alors, mon Bruno, bonne chance et que la force de Peter Pan soit avec toi !